Dossiers Révolution française
EXEMPLES | ||
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L’Encyclopédie – 1755
Buffon, La Pérouse : expéditions dans le Pacifique, Montgolfier Les « physiocrates »
Montesquieu, L’esprit des lois, 1748 Voltaire et Frédéric II de Prusse
Rousseau, Du contrat social, 1762
Mahomet de Voltaire
Le « grand horloger » de Voltaire Traité sur la tolérance - Voltaire | |
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Voltaire, D’Alembert mathématiciens
Voltaire accepte l’inégalité des classes sociales au contraire de Rousseau, Du contrat social : citoyens libres et égaux Plus radical, il critique aussi la propriété.
Voltaire : combat pour Calas réhabilité en 1765, pour le chevalier de La Barre, contre la torture, pour la tolérance
Ne remettent pas en cause le système colonial ou tardivement : Condorcet : « Société des Amis des Noirs » 1788
Goethe, Schiller en Allemagne. Diderot est invité en Russie par Catherine II
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QUESTIONS POUR S'EXERCER
1) En quoi la philosophie des Lumières remet elle en cause l'Ancien Régime ?
2) Quels sont les aspects de la crise que connait le royaume de France à la fin des années 1780 ?
3) 1788 - 1815: Une France bouleversée par la Révolution et l'Empire dans les domaines politiques et sociaux.
EXEMPLE DE QUESTION: QU'EST-CE QUE LES LUMIERES ?
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DOSSIER 1: L'ANNEE 1789, UNE ANNEE DE RUPTURES
Document 1 : Extraits du Mariage de Figaro, Beaumarchais, 1784
"Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donnéa peine de naître, et rien de plus; du reste homme assez ordinaire. Tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes."
"Pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, [..] ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs."
In Hatier, Cycle III, 2000
Document 2 : Lettre de convocation des Etats généraux à Versailles - 1789
« De par le Roi,
Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons, relativement à l’état de nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de notre royaume. Ces grands motifs Nous ont déterminé à convoquer l’assemblée des Etats de toutes les provinces de notre obéissance, tant pour Nous conseiller et Nous assister dans toutes les choses qui seront mises sous ses yeux, que pour Nous faire connaître les souhaits et les doléances de nos peuples, de manière que […] les abus de tous genres soient réformés et prévenus par de bons et solides moyens qui assurent la félicité publique. Nous vous signifions que notre volonté est de recommencer à tenir les Etats libres et généraux de notre royaume, au lundi 27 avril prochain, en notre ville de Versailles, où nous entendons et désirons que se trouvent aucuns des plus notables personnages de chaque province, bailliage et sénéchaussée.
Donnée à Versailles, le 24 janvier 1789. »
A. Brette, Recueil de documents relatifs à la convocation des Etats généraux, Paris, Imprimerie nationale, 1894. In Istra, Multilivre CM2, 1997.
Document 3 : Extraits de cahier de doléances de 1789
« Sire, nous sommes accablés d’impôts de toutes sortes ; nous vous avons donné jusqu’à présent une partie de notre pain, et il va bientôt nous manquer si cela continue. Si vous voyiez les pauvres chaumières que nous habitons, la pauvre nourriture que nous prenons, vous en seriez touché. Cela vous dirait mieux que nos paroles que nous n’en pouvons plus et qu’il faut nous diminuer nos impôts. Ce qui nous fait bien de la peine, c’est que ceux qui ont le plus de bien paient le moins. Nous payons la taille, et le clergé et la noblesse rien de tout cela. Pourquoi donc est-ce que ce sont les riches qui paient le moins et les pauvres qui paient le plus ? Est-ce que chacun ne doit pas payer selon son pouvoir ? Sire, nous vous demandons que cela soit ainsi, parce que cela est juste. »
Les habitants de Culmont. In Hatier, Histoire. Cycle 3, 2000
« Cayher des plaintes, doléances et remontrances qu’ont l’honneur de faire très respectueusement au Roi les très soumis, fidèles sujets du tiers Etat de la communauté et juridiction de Saint Avit en Agenois, tendantes au besoin de l’Etat et à la réformedes abus. (…)
Article 5. Il sera observé au Roi qu’on ne peut comprendre la raison qui a pu occasionner la diversité des poids et mesures qui se pratique dans le royaume ; on pense que l’uniformité serait plus utile […], les individus connaîtraient ce qu’ils achèteraient et ce qu’ils vendraient.
Les habitants de St Avit - In Hachette, A monde ouvert. Histoire. Cycle 3 niveau 2, 1996
Document 4: Caricatures des trois ordres
Document 5: Serment du jeu de Paume (esquisse), Jacques-Louis David, 1791, musée de Versailles
Document 6: La prise de la Bastille, gravure anonyme, musée Carnavalet
Document 6: Extraits de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
Document 7: Femmes marchant sur Versailles pour ramener Louis XVI à Paris
DOSSIER 2: DE L'ECHEC DE LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE A LA TERREUR (1791-1794)
Document 1: Retour de Louis XVI de Varennes à paris, 25 juin 1791
Document 2:
Document 3:
"Vous n'avez point une sentence à rendre pour ou contre un homme, mais une mesure de salut public à prendre [...] Louis fut roi, et la République est fondée: la question fameuse qui vous occupe est décidée par ces seuls mots: Louis dénonçait le peuple comme rebelle, il a appelé, pour le châtier, les armes des tyrans, ses confrères; la victoire et le peuple ont décidé que lui seul était rebelle: Louis ne peut donc être jugé; il est déjà condamné;"
Robespierre, discours à la Convention du 3 décembre 1792
Document 4:
"Le mot "vous" est contre le droit à l'égalité; ce mot n'a été que pour appuyer les droits de la féodalité et le mot toi est le vrai nominatif dont les hommes libres doivent se servir. Les membres se traiteront et s'appeleront par citoyen en abjurant le mot monsieur."
Assemblée générale des sans-culottes, 4 décembre 1792
Document 5:
Document 6
Document 7:
Document 8: