Progressions et activités possibles pour l'étude de cartes en cycle III

Publié le par Véronique Mainguy

EXEMPLE DE PROGRESSION (NON LINEAIRE) DANS L’APPRENTISSAGE DE L’ETUDE DE CARTES

 

OBJECTIFS GENERAUX

 

OBJECTIFS SPECIFIQUES

 

ACTIVITES

 

 

DECOUVRIR

 

 

Passer du plan, de la photographie aérienne à la carte.

 




Approche de la perception  subjective

 




Emergence des représentations 

 

 

Resituer la photographie, le plan du quartier du quartier sur la carte IGN au I/25OOOème :

Repérer l’école, les maisons, les rues, les avenues, la rivière, l’église …sur la carte : comment sont-elles représentées ?

Trouver les différences entre plan et carte.

 

Montrer plusieurs types de cartes : Cartes de localisation  (cartes murales dans la classe), cartes topographiques,

cartes thématiques, cartes de synthèse…

Montrer plusieurs types de planisphères selon la projection utilisée.

 

Faire dessiner des cartes mentales d’un espace : la ville dans laquelle vivent les élèves

 

 

MEMORISER

 

Localiser

 

Mémoriser
des repères

 

Toujours localiser sur la carte murale en classe pour faire naître un automatisme et activer la mémoire visuelle.

 

Manipuler :

-          Compléter un planisphère en recherchant dans un atlas, un manuel…

-          Compléter une carte avec des cartes postales de vacances

-          Jouer avec des itinéraire genre « Tour de Franc , récits..

-          Compléter la carte des régions françaises en replaçant les logos

 

Utiliser l’évocation mentale : revoir, dessiner la carte dans sa tête, la dessiner avec la main...

Utiliser les « jeux de Kim »

 

 

LIRE

 

Lire et utiliser l’échelle (proportionnalité, échelle graphique)

 

 








Lire la carte à l’aide de la légende.

 

 

Réinvestir le travail de structuration de l’espace réalisé en cycle II : maquette et plan de la classe, l’école, le quartier.

En lien avec les mathématiques, passer des distances en cm aux distances en mètres puis km.

Mesurer quelques distances simples en utilisant l’échelle graphique : déterminer un itinéraire, indiquer les endroits traversés (quartiers, villes…) et la distance parcourue avec l’échelle graphique

Comparer une distance à vol d’oiseau (compas et échelle graphique) et en voiture (indications de la carte routière)

 

Réinvestir le travail de structuration de l’espace réalisé en cycle II (maquette et plan de la classe, l’école, le quartier) : nécessité d’un code commun.

 

 

 

du
codage analogique au
codage conventionnel)

 

 

Réinvestir le travail effectué sur le croquis de paysage : Associer des photos d’éléments du paysage aux signes de la légende, les retrouver sur la carte.

 

Approfondir la découverte du langage graphique :

-          les signes ponctuels, leur taille

-          les représentations  linéaires, leur taille

 

Prélever des informations ponctuelles : va-et-vient entre la légende et la carte

« Le gros rond veut dire agglomération. Je veux savoir où sont les grandes villes, je cherche les gros ronds. J’ai observé un gros rond, je veux savoir ce qui se trouve là, je vais voir dans la légende ».

 

Approfondir la découverte du langage graphique : les représentations  zonales, les conventions des couleurs, les valeurs  (dégradés, les hachures).

 

Prélever des informations globales : réinvestissement du travail effectué avec le zonage des croquis de paysages. Ex : distinguer de grands contrastes (densité de population), de grands ensembles (climats dans le monde)

 

 

CONSTRUIRE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Compléter une carte 

 

 

 



Rédiger

la légende

 

 

 



Construire un croquis

 

La colorier, placer des signes, ajouter la toponymie, en suivant le modèle d’une autre carte (manuel, atlas), les indications de la légende, les indications d’un texte.


Trouver un titre

Sélectionner les informations de la carte à faire figurer dans la légende

Respecter la cohérence carte/légende

Classer la légende sous forme d’un tableau thématique

 

 

Repérer et délimiter différents espaces sur une carte, les reporter sur un calque et réaliser un croquis simple. Ex : à partir d’une photo aérienne oblique d’un paysage urbain, tracer les limites du centre-ville, de la banlieue, de l’espace péri urbain puis tracer une flèche symbolisant les migrations pendulaires.

 

A partir d’une carte, simplifier les contours, sélectionner les informations à faire figurer sur le croquis, sélectionner les signes, couleurs… nécessaires, déterminer leur taille… travailler sur les seuils. Ex : à partir d’une carte de la répartition de la population.

Même travail sur la légende.

 

 

 

ANALYSER

 

 

 

 

 

 

 

Expliquer l’organisation de l’espace, exercer un regard critique

 

Confronter avec d’autres documents :

 

-          Avec d’autres cartes 

A la même échelle. Ex : croisement de planisphères population/climats pour expliquer la notion de contrainte naturelle.

Changement d’échelle. Ex : confrontation entre le planisphère des densités de population et une carte d’une région saharienne sur laquelle apparaît une ville liée à l’exploitation du pétrole et au tourisme, pour affiner la distinction espaces denses/espaces désertiques et nuancer la détermination climatique.

 

-          Avec un paysage

Même objectif avec des photos de paysage montrant une plantation dans la forêt amazonienne, une station scientifique en Antarctique, une ville en Alaska… : des régions qui semblent désertes sur la carte ne le sont pas

vraiment)

 

-          Avec les textes

Ex : Un texte décrivant les migrations pendulaires permettra de comprendre le développement des espaces périurbains et de compléter le croquis d’agglomération (plus haut).

 

 

 

 

Publié dans M2 GEOGRAPHIE

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